samedi 29 décembre 2012

Nativité du fils de Dieu




Du livre d'Isaïe
Comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager qui annonce la paix, le messager de la bonne nouvelle, qui annonce le salut, celui qui vient dire à la cité sainte : « Il est roi, ton Dieu ! »
Écoutez la voix des guetteurs, leur appel retentit, c'est un seul cri de joie ; ils voient de leurs yeux le Seigneur qui revient à Sion.
Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem, car le Seigneur a consolé son peuple, il rachète Jérusalem !
Le Seigneur a montré la force divine de son brasaux yeux de toutes les nations. Et, d'un bout à l'autre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu.
Isaïe 52, 7-10

Pour la cause de Jérusalem je ne me tairai pas, pour Sion je ne prendrai pas de repos, avant que sa justice ne se lève comme l'aurore et que son salut ne flamboie comme une torche.
Les nations verront ta justice, tous les rois verront ta gloire. On t'appellera d'un nom nouveau, donné par le Seigneur lui-même.
Tu seras une couronne resplendissante entre les doigts du Seigneur, un diadème royal dans la main de ton Dieu.
On ne t'appellera plus : « La délaissée », on n'appellera plus ta contrée : « Terre déserte », mais on te nommera : « Ma préférée », on nommera ta contrée : « Mon épouse », car le Seigneur met en toi sa préférence et ta contrée aura un époux.
Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t'a construite t'épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu.
Voici la parole que le Seigneur fait retentir jusqu'aux extrémités de la terre ; Dites à la fille de Sion : Voici ton Sauveur qui vient, le fruit de sa victoire l'accompagne et ses trophées le précèdent.
On vous appellera : « Peuple-saint », « Rachetés-par-le-Seigneur », et toi, on t'appellera : « La-Désirée », « La-Ville-qui-n'est-plus-délaissée ».
Isaïe 62, 1-5; 11-12

En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.

Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu'à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître. »
Ils se hâtèrent d'y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. 
Luc 2, 1-14
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.
Jean 1, 1-18


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jeudi 13 décembre 2012

Sainte Lucie























Lecture du livre d'Isaïe
Je suis le Seigneur ton Dieu.   Je te prends la main droite, et je te dis :  « Ne crains pas, je viens à ton secours. »  Ne crains pas, Jacob, faible vermisseau, Israël, misérable mortel.  Je viens à ton secours, déclare le Seigneur ; ton rédempteur, c'est le Dieu Saint d'Israël.
J'ai fait de toi une herse à broyer la paille, toute neuve, hérissée de pointes : tu vas briser les montagnes, les broyer, et réduire les collines en menue paille ;
tu les passeras au crible, le vent les emportera, un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu mettras ta joie dans le Seigneur, ta fierté dans le Dieu Saint d'Israël.

Les petits et les pauvres cherchent de l'eau, et il n'y en a pas ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d'Israël, je ne les abandonnerai pas.
Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources dans les ravins. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines.
Je mettrai dans le désert le cèdre et l'acacia, le myrte et l'olivier ; je mettrai dans les terres incultes le cyprès, le pin et le mélèze, afin que tous regardent et reconnaissent, afin que tous considèrent et découvrent que la main du Seigneur a fait tout cela, que le Dieu Saint d'Israël en est le créateur.
Isaïe 41, 13-20


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mercredi 12 décembre 2012

À qui donc pourriez-vous me comparer?


Lecture du livre d'Isaïe
À qui donc pourriez-vous me comparer, qui pourrait être mon égal ? dit le Dieu Saint.
Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie toute l'armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom. Si grande est sa force, et telle est sa puissance qu'il n'en manque pas une.
Pourquoi parles-tu ainsi, Jacob ? Israël, pourquoi affirmes-tu : « Mon chemin est caché à mon Dieu, le Seigneur néglige mon bon droit » ?
Tu ne le sais donc pas, tu ne l'as pas appris ? Le Seigneur est le Dieu éternel, c'est lui qui crée la terre entière, il ne faiblit pas, il ne se lasse pas. Son intelligence est insondable.
Il rend des forces à l'homme épuisé, il développe la vigueur de celui qui est faible.
Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s'effondrent, mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils avancent sans se fatiguer. 
Isaïe 40, 25-31


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dimanche 2 décembre 2012

Annonce de la venue du Messie

Lecture du livre de Jérémie 

Parole du Seigneur : Voici venir des jours où j'accomplirai la promesse de bonheur que j'ai adressée à la maison d'Israël et à la maison de Juda :
En ces jours-là, en ce temps-là, je ferai naître chez David un Germe de justice, et il exercera dans le pays le droit et la justice.
En ces jours-là, Juda sera délivré, Jérusalem habitera en sécurité, et voici le nom qu'on lui donnera : « Le-Seigneur-est-notre-justice ».
Jérémie 33,14-16

Saint Paul aux Thessaloniciens
Frères, que le Seigneur vous donne, entre vous et à l'égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous.
1 Thessaloniciens 3, 12


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : "Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre est rédemption approche.

Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s'alourdisse dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste. Comme un filet, il s'abattra sur tous les hommes de la terre. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme. "
Luc 21, 25-28.34-36



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vendredi 30 novembre 2012

Saint André, Apôtre







































Comme Jésus marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Matthieu 4, 18-22



L’apôtre André est le deuxième apôtre cité par Matthieu et Marc. Dans l’Évangile selon Jean, il fait en revanche partie des deux premiers disciples appelés (le deuxième n'est pas nommé) et c'est lui qui va trouver Simon (saint Pierre), pour le conduire à Jésus. Pour cette raison, la tradition ecclésiastique lui donne le titre de « Protoklite » ou « Premier appelé » (par le Seigneur).

André est né à Bethsaïde, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Simon, il était pêcheur. Recherchant Dieu, il avait d’abord été le disciple du prédicateur Jean le Baptiste, qui l’avait certainement baptisé. Lorsque Jean-Baptiste désigna Jésus-Christ en disant : « Voici l’Agneau de Dieu », « l’Agneau de Dieu qui l'emporte sur les péchés du monde » (Jean I:29-40), il le suivit et ne le quitta plus. Il fut ainsi le premier disciple appelé par Jésus-Christ.

André servit souvent d’intermédiaire. Il présenta notamment son frère Simon à Jésus ; puis, lors de l’épisode de la multiplication, il amena le jeune garçon portant les cinq pains et les deux poissons ; lorsque des Grecs voulurent rencontrer Jésus, c’est encore à lui qu’ils s’adressèrent.

Il fût crucifié sous l’empereur Néron, à Patras en l’an 60. La Légende dorée rapporte que son supplice fut ordonné par le proconsul de la région, dont saint André avait converti l’épouse et qui lui avait offert l’alternative suivante : sacrifier aux idoles ou mourir sur la croix. Ayant choisi le martyre, l’apôtre survécut pendant deux jours, durant lesquels il prêcha à la foule, qui s’indigna et menaça le proconsul de mort. Celui-ci chercha donc à le faire descendre de la croix, mais on ne put le délier et le saint mourut dans une grande lumière.

La croix de supplice sur laquelle il a été crucifié aurait été en forme de X, ce qui a donné le nom de croix de saint André.
Source : Wikipédia


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dimanche 25 novembre 2012

Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers























Lecture du livre de Daniel
Moi, Daniel,
je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d'homme ; il parvint jusqu'au Vieillard, et on le fit avancer devant lui.
Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et toutes les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite.
Daniel 7, 13-14
 Lecture de l'Apocalypse de saint Jean
Que la grâce et la paix vous soient données, de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né d'entre les morts, le souverain des rois de la terre.
À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous le royaume et les prêtres de Dieu son Père, à lui gloire et puissance pour les siècles des siècles. Amen.
Voici qu'il vient parmi les nuées, et tous les hommes le verront, même ceux qui l'ont transpercé ; et, en le voyant, toutes les tribus de la terre se lamenteront. Oui, vraiment ! Amen !
Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, je suis celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant.
Apocalypse 1, 5-8

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mardi 20 novembre 2012

La liturgie solennelle du ciel







































Lecture de l'Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean, j'ai vu une porte ouverte dans le ciel. Et la voix, que j'avais déjà entendue, pareille au son de la trompette, me disait : « Monte jusqu'ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver par la suite. »
Aussitôt je fus saisi par l'Esprit. Un trône était dressé dans le ciel, et sur le Trône siégeait quelqu'un. Celui qui siège ainsi a l'aspect du jaspe ou de la cornaline ; et tout autour du Trône, il y a un halo de lumière, avec des reflets d'émeraude. Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens, portant des vêtements blancs et des couronnes d'or. Et du Trône sortent des éclairs, des clameurs, des coups de tonnerre, et sept torches enflammées brûlent devant le Trône : ce sont les sept esprits de Dieu. Devant le Trône, il y a comme une mer, aussi transparente que du cristal. En face du Trône et autour de lui, quatre Vivants, ayant des yeux innombrables en avant et en arrière. Le premier Vivant ressemble à un lion, le deuxième à un jeune taureau, la figure du troisième est comme celle d'un homme, le quatrième ressemble à un aigle en plein vol. Les quatre Vivants ont chacun six ailes, avec des yeux innombrables au-dehors et au-dedans. Et ils ne cessent pas de proclamer jour et nuit : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, le Dieu tout-puissant, celui qui était, qui est et qui vient. »
Chaque fois que les Vivants rendent gloire, honneur et action de grâce à celui qui siège sur le Trône, à celui qui vit pour les siècles des siècles, les vingt-quatre Anciens tombent à genoux devant celui qui siège sur le Trône, et ils adorent celui qui vit pour les siècles des siècles ; ils jettent leur couronne devant le Trône en disant : « Notre Seigneur et notre Dieu, tu es digne de recevoir gloire, honneur et puissance puisque c'est toi qui as créé toutes choses : par ta volonté elles existent et elles ont été créées. » 
Apocalypse 4, 1-11
Lecture de la messe:  http://www.aelf.org/office-messe


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vendredi 9 novembre 2012

Vous êtes le temple de Dieu

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Frères,
vous êtes la maison que Dieu construit.
Comme un bon architecte, avec la grâce que Dieu m'a donnée, j'ai posé les fondations. D'autres poursuivent la construction ; mais que chacun prenne garde à la façon dont il construit.
Les fondations, personne ne peut en poser d'autres que celles qui existent déjà : ces fondations, c'est Jésus Christ.

N'oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous.
Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c'est vous.
1 Co 3, 9b-11.16-17

Lecture de la messe:  http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/11/2012



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lundi 29 octobre 2012

Fils de la lumière


























Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens
Frères,
soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ. Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l'amour, comme le Christ nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire. Comme il convient à des membres du peuple saint, la débauche, l'impureté sous toutes ses formes et l'appétit de jouissance sont des choses qu'on ne doit même plus évoquer chez vous ; pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux — tout cela est déplacé — mais plutôt des actions de grâce. Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les jouisseurs (qui sont de vrais idolâtres) ne reçoivent d'héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ; ne laissez personne vous égarer par des paroles creuses. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent. N'ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière.
Éphésiens 4, 32; 5, 1-8

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lundi 15 octobre 2012

Les trésors de la Sagesse


























Du livre de la Sagesse
J'ai prié, et l'intelligence m'a été donnée. J'ai supplié, et l'esprit de la Sagesse est venu en moi.
Je l'ai préférée aux trônes et aux sceptres ; à côté d'elle, j'ai tenu pour rien la richesse ; je ne l'ai pas mise en comparaison avec les pierres précieuses ; tout l'or du monde auprès d'elle n'est qu'un peu de sable, et, en face d'elle, l'argent sera regardé comme de la boue.
Je l'ai aimée plus que la santé et que la beauté ; je l'ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s'éteint pas.
Tous les biens me sont venus avec elle, et par ses mains une richesse incalculable.
Sagesse 7, 7-11

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jeudi 4 octobre 2012

Saint François d'Assise







































Prière de St François d'Assise

Seigneur,
Faites de moi un instrument de votre paix.

Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

Faites que je ne cherche pas tant à être consolé que de consoler,
D'être compris que de comprendre.
D'être aimé que d'aimer.

Parce que
C'est en donnant que l'on reçoit,
C'est en s'oubliant soi-même qu'on se retrouve
C'est en pardonnant qu'on obtient le pardon.
C'est en mourant que l'on ressuscite à l'éternelle vie.

Saint François


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dimanche 30 septembre 2012

Contre la richesse


























De la lettre de saint Jacques
Écoutez-moi, vous, les gens riches ! Pleurez, lamentez-vous, car des malheurs vous attendent.
Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites, votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille vous accusera, elle dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé de l'argent, alors que nous sommes dans les derniers temps !
Des travailleurs ont moissonné vos terres, et vous ne les avez pas payés ; leur salaire crie vengeance, et les revendications des moissonneurs sont arrivées aux oreilles du Seigneur de l'univers.
Vous avez recherché sur terre le plaisir et le luxe, et vous avez fait bombance pendant qu'on massacrait des gens.
Vous avez condamné le juste et vous l'avez tué, sans qu'il vous résiste. 
Jacques 5, 1-6


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La vie a-t-elle un sens ?




























Du livre de l'Ecclésiaste
Il y a un moment pour tout,
et un temps pour chaque chose sous le ciel :
un temps pour engendrer,
et un temps pour mourir ;
un temps pour planter,
et un temps pour arracher.
Un temps pour tuer,
et un temps pour soigner ;
un temps pour détruire,
et un temps pour construire.
Un temps pour pleurer,
et un temps pour rire ;
un temps pour gémir,
et un temps pour danser.
Un temps pour lancer des pierres,
et un temps pour les ramasser ;
un temps pour s'embrasser,
et un temps pour s'abstenir.
Un temps pour chercher,
et un temps pour perdre ;
un temps pour garder,
et un temps pour jeter.
Un temps pour déchirer,
et un temps pour recoudre ;
un temps pour se taire,
et un temps pour parler.
Un temps pour aimer,
et un temps pour haïr ;
un temps pour faire la guerre,
et un temps pour faire la paix.

Quel profit le travailleur retire-t-il de toute la peine qu'il prend ? J'ai vu toutes les occupations que Dieu donne aux hommes. Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps. Dieu a mis toute la durée du temps dans l'esprit de l'homme, et pourtant celui-ci est incapable d'embrasser l'œuvre que Dieu a faite du début jusqu'à la fin.
L'écclésiaste (Qoélet) 3, 1-11


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mercredi 26 septembre 2012

Saint Côme et Saint Damien, martyrs







































Saint Côme (ou à l'ancienne Cosme), patron des chirurgiens, né en Arabie, pratiquait la médecine à Aigéai en Cilicie, ainsi que son frère, Damien, lui, saint patron des pharmaciens. Ils souffrirent ensemble le martyre sous Dioclétien, en 303 ou 310. On les appelle anargyres parce qu'ils soignaient « sans accepter d'argent ». On les fête le 26 septembre en Occident, le 1er novembre en Orient (14 novembre orthodoxe en Serbie).

Pendant les persécutions de Dioclétien, Côme et Damien furent arrêtés sur l'ordre du Préfet de Cilicie, un certain Lysias dont c'est le seul titre de gloire. Il leur ordonna d'abjurer sous la torture. Selon la légende ils restèrent fidèles à leur foi en dépit de toute une série de tortures affreuses auxquelles ils restèrent insensibles ; finalement ils furent décapités. Leurs frères cadets Antime, Léonce et Euprepius, qui les suivaient partout, partagèrent leur martyre.
Greffe d'une jambe par les saints Côme et Damien, panneau de la prédelle de la Pala di San Marco de Fra Angelico au Musée national San Marco, Florence.

La plus célèbre de leurs cures miraculeuses, la greffe d'une jambe de Maure pour remplacer la jambe nécrosée d'un patient, fit l'objet de nombreuses peintures et miniatures.



Lecture du livre des Proverbes
Toute parole de Dieu est garantie ; c'est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui leur refuge. N'ajoute rien à sa parole : il te le reprocherait comme un mensonge.

Seigneur, je ne te demande que deux choses, ne me les refuse pas avant que je meure ! Éloigne de moi le mensonge et la fausseté, ne me donne ni la pauvreté ni la richesse : accorde-moi seulement de quoi subsister. Car, dans l'abondance, je pourrais te renier en disant : « Le Seigneur n'existe pas. » Et, dans la misère, je pourrais devenir un voleur, et profaner ainsi le nom de mon Dieu.
Proverbes 30, 5-9




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dimanche 16 septembre 2012

Je marcherai en présence du Seigneur

J'aime le Seigneur :
il entend le cri de ma prière ;
il incline vers moi son oreille :
toute ma vie, je l'invoquerai.

J'étais pris dans les filets de la mort,
j'éprouvais la tristesse et l'angoisse ;
j'ai invoqué le nom du Seigneur :
« Seigneur, je t'en prie, délivre-moi ! »

Le Seigneur est justice et pitié,
notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits :
j'étais faible, il m'a sauvé.

Il a sauvé mon âme de la mort,
gardé mes pieds du faux pas.
Je marcherai en présence du Seigneur
sur la terre des vivants.
Psaume 114, 1-9

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samedi 8 septembre 2012

Nativité de la Vierge Marie

Bethléem

Lecture du livre de Michée
Parole du Seigneur,
Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l'aube des siècles.
Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d'Israël.
Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s'étendra jusqu'aux extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix !
Michée 5. 1-4

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vendredi 24 août 2012

« Viens, et tu verras. »




















Lecture de l'Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean,
j'ai vu un ange qui me disait  : « Viens, je te montrerai la Fiancée, l'épouse de l'Agneau. »
Il m'entraîna par l'esprit sur une grande et haute montagne ; il me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu.
Elle resplendissait de la gloire de Dieu, elle avait l'éclat d'une pierre très précieuse, comme le jaspe cristallin.
Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes gardées par douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d'Israël.
Il y avait trois portes à l'orient, trois au nord, trois au midi, et trois à l'occident.
La muraille de la cité reposait sur douze fondations portant les noms des douze Apôtres de l'Agneau.
Ap 21, 9b-14


Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »
Jean 1, 45-51

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jeudi 23 août 2012

Je serai votre Dieu




























Lecture du livre d'Ézékiel
La parole du Seigneur me fut adressée :
« Je montrerai la sainteté de mon grand nom, qui a été profané dans les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d'elles. Les nations apprendront que je suis le Seigneur — déclare le Seigneur Dieu — quand par vous je me montrerai saint à leurs yeux.
J'irai vous prendre dans toutes les nations ; je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai sur votre terre.
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles je vous purifierai.
Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J'enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.
Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes commandements et vous y serez fidèles.
Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères. Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. » 
Ézékiel 36, 23-28
 


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dimanche 5 août 2012

Le pain venu du ciel



























Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas au bord du lac, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
L'ayant trouvé sur l'autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l'homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte. »
Ils lui dirent alors : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit :
« L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. »
Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle oeuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l'Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. »
Jean 6, 24-35

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mercredi 25 juillet 2012

Ramène, Seigneur, nos captifs


























Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,*
nous étions comme en rêve !

Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie. +

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » *
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !


Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie. +


Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ; *
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Psaume 125, 1-6 


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mardi 24 juillet 2012

Le Seigneur est mon berger


























Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Psaume 22

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lundi 16 juillet 2012

Soyez donc sans crainte

Jésus disait aux douze Apôtres : « Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Le disciple doit se contenter d'être comme son maître, et le serviteur d'être comme son seigneur. Si le maître de maison s'est fait traiter de Béelzéboul, ce sera bien pire pour les gens de la maison.
Ne craignez pas les hommes ; tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu.
Ce que je vous dis dans l'ombre, dites-le au grand jour ; ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps.
Est-ce qu'on ne vend pas deux moineaux pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus que tous les moineaux du monde.
Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.  »
Matthieu 10, 24-33


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