Commencement de la seconde lettre de saint Paul Apôtre à Timothée
Moi,
Paul, qui suis, par la volonté de Dieu, Apôtre du Christ Jésus à cause
de la promesse de la vie que nous avons en Jésus Christ, je te souhaite à
toi, Timothée, mon enfant bien-aimé, grâce, miséricorde et paix de la
part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur.
Je suis plein
de reconnaissance envers Dieu, que j'adore avec une conscience pure
comme l'ont fait mes ancêtres ; je le prie sans cesse, nuit et jour, en
me souvenant de toi. C'est pourquoi je te rappelle que tu dois réveiller
en toi le don de Dieu que tu as reçu quand je t'ai imposé les mains.
Car ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit
de force, d'amour et de raison. N'aie pas honte de rendre témoignage à
notre Seigneur, et n'aie pas honte de moi, qui suis en prison à cause de
lui ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour
l'annonce de l'Évangile.
Car Dieu nous a sauvés, et il nous a donné
une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause
de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée
dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est
devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s'est
manifesté en détruisant la mort, et en faisant resplendir la vie et
l'immortalité par l'annonce de l'Évangile, pour lequel j'ai reçu la
charge de messager, d'apôtre et d'enseignant.
C'est pour cette raison
que j'ai encore à souffrir ainsi ; mais je ne le regrette pas, car je
sais en qui j'ai mis ma foi, et je suis sûr qu'il est assez puissant
pour sauvegarder jusqu'au jour de sa venue l'Évangile dont je suis le
dépositaire.
2 Timothée 1, 1-3.6-12
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
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