Du livre d'Isaïe
Je disais : Au milieu de mes jours,
je m'en vais ; *
j'ai ma place entre les morts
pour la fin de mes années.
11Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants, *
plus un visage d'homme
parmi les habitants du monde !
12Ma demeure m'est enlevée, arrachée,
comme une tente de berger. *
Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie :
le fil est tranché.
Du jour à la nuit, tu m'achèves ;
13j'ai crié jusqu'au matin. *
Comme un lion, il a broyé tous mes os.
Du jour à la nuit, tu m'achèves.
14Comme l'hirondelle, je crie ;
je gémis comme la colombe. *
A regarder là-haut, mes yeux faiblissent :
Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien !
15Que lui dirai-je pour qu'il me réponde,
à lui qui agit ? *
J'irais, errant au long de mes années
avec mon amertume ?
17Oui, tu me guériras, tu me feras vivre : *
mon amertume amère me conduit à la paix.
Et toi, tu t'es attaché à mon âme,
tu me tires du néant de l'abîme. *
Tu as jeté, loin derrière toi,
tous mes péchés.
18La mort ne peut te rendre grâce,
ni le séjour des morts, te louer, *
Ils n'espèrent plus ta fidélité,
ceux qui descendent dans la fosse.
19Le vivant, le vivant, lui, te rend grâce,
comme moi, aujourd'hui. *
Et le père à ses enfants
montrera ta fidélité.
20Seigneur, viens me sauver ! +
Et nous jouerons sur nos cithares,
tous les jours de notre vie, *
auprès de la maison du Seigneur.
Je disais : Au milieu de mes jours,
je m'en vais ; *
j'ai ma place entre les morts
pour la fin de mes années.
11Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants, *
plus un visage d'homme
parmi les habitants du monde !
12Ma demeure m'est enlevée, arrachée,
comme une tente de berger. *
Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie :
le fil est tranché.
Du jour à la nuit, tu m'achèves ;
13j'ai crié jusqu'au matin. *
Comme un lion, il a broyé tous mes os.
Du jour à la nuit, tu m'achèves.
14Comme l'hirondelle, je crie ;
je gémis comme la colombe. *
A regarder là-haut, mes yeux faiblissent :
Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien !
15Que lui dirai-je pour qu'il me réponde,
à lui qui agit ? *
J'irais, errant au long de mes années
avec mon amertume ?
17Oui, tu me guériras, tu me feras vivre : *
mon amertume amère me conduit à la paix.
Et toi, tu t'es attaché à mon âme,
tu me tires du néant de l'abîme. *
Tu as jeté, loin derrière toi,
tous mes péchés.
18La mort ne peut te rendre grâce,
ni le séjour des morts, te louer, *
Ils n'espèrent plus ta fidélité,
ceux qui descendent dans la fosse.
19Le vivant, le vivant, lui, te rend grâce,
comme moi, aujourd'hui. *
Et le père à ses enfants
montrera ta fidélité.
20Seigneur, viens me sauver ! +
Et nous jouerons sur nos cithares,
tous les jours de notre vie, *
auprès de la maison du Seigneur.
Isaïe 38
Textes liturgiques © AELF
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