Du livre d'Isaïe
Cieux écoutez, terre prête l'oreille, car Yahvé parle. J'ai élevé des enfants, je les ai fait grandir, mais ils se sont révoltés contre moi.
Le bœuf connaît son possesseur, et l'âne la crèche de son maître, Israël ne connaît pas, mon peuple ne comprend pas.
Malheur! Nation pécheresse! Peuple coupable! Race de malfaiteurs, fils pervertis! Ils ont abandonné Yahvé, ils ont méprisé le Saint d'Israël, ils se sont détournés de lui.
Où frapper encore, si vous persévérez dans la trahison ? Toute la tête est mal-en-point, tout le cœur est malade, de la plante des pieds à la tête, il ne reste rien de sain. Ce n'est que blessures, contusions, plaies ouvertes, qui ne sont pas pansées ni bandées, ni soignées avec de l'huile.
Votre pays est une désolation, vos villes sont la proie du feu, votre sol, sous vos yeux des étrangers le ravagent, c'est la désolation comme une dévastation d'étrangers.
Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous a demandé de fouler mes parvis ?
N'apportez plus d'oblation vaine : c'est pour moi une fumée insupportable! Néoménie, sabbat, assemblée, je ne supporte pas fausseté et solennité.
Vos néoménies, vos réunions, mon âme les hait; elles me sont un fardeau que je suis las de porter.
Quand vous étendez les mains, je détourne les yeux; vous avez beau multiplier les prières, moi je n'écoute pas. Vos mains sont pleines de sang : lavez-vous, purifiez-vous! Ôtez de ma vue vos actions perverses! Cessez de faire le mal.
Allons! Discutons! Dit Yahvé. Quand vos péchés seraient comme l'écarlate, comme neige ils blanchiront; quand ils seraient rouges comme la pourpre, comme laine, ils deviendront.
Si vous voulez bien obéir, vous mangerez les produits du terroir.
Premier chapitre du livre d'Isaïe
© Les Éditions du Cerf 1997
© Les Éditions du Cerf 1997
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