jeudi 28 juillet 2011

De quel amour j'aime ta demeure, Dieu de l'univers !





















Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon coeur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !

L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l'univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s'ouvrent dans leur coeur !

Oui, un jour dans tes parvis
en vaut plus que mille.
J'ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu,
plutôt que d'habiter
parmi les infidèles.
Psaume 83
Textes liturgiques © AELF

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dimanche 10 juillet 2011

Le mystérieux combat de Jacob







































Du livre de la Genèse
Cette nuit-là, Jacob se leva, il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq. Il leur fit traverser le torrent et il fit passer aussi tout ce qui lui appartenait. Jacob resta seul. Or, quelqu'un lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. L'homme, voyant qu'il ne pouvait pas le vaincre, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat. L'homme lui dit : « Lâche-moi, car l'aurore s'est levée. » Jacob répondit : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. » L'homme lui demanda : « Quel est ton nom ? - Je m'appelle Jacob. - On ne t'appellera plus Jacob, mais Israël (ce qui signifie : Fort contre Dieu), parce que tu as lutté contre Dieu comme on lutte contre des hommes, et tu as vaincu. » Jacob lui fit cette demande : « Révèle-moi ton nom, je t'en prie. » Mais il répondit : « Pourquoi me demandes-tu mon nom ? » Et à cet endroit il le bénit. Jacob appela ce lieu Pénouël (ce qui signifie : Face de Dieu), car il disait : « J'ai vu Dieu face à face, et j'ai eu la vie sauve. » Au lever du soleil, il traversa le torrent à Pénouël. Il resta boiteux de la hanche.
Genèse 32, 23-32  
Textes liturgiques © AELF

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mardi 5 juillet 2011

Dieu renouvelle à Jacob ses promesses







































Echelle de Jacob, Manuscrit royal français (vers 1520)


Du livre de la Genèse
Jacob était parti de Bershéba et se dirigeait vers Harrane. Surpris par le coucher du soleil, il s'arrêta à l'endroit où il était, pour y passer la nuit ; il prit une pierre pour la mettre sous sa tête, et c'est là qu'il dormit. Il eut un songe : une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait le ciel ; des anges de Dieu montaient et descendaient. Le Seigneur se tenait près de lui. Il lui dit : « Je suis le Seigneur, le Dieu d'Abraham ton père, le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donne, à toi et à tes descendants. Tes descendants seront nombreux comme la poussière du sol, ils se répandront à l'orient et à l'occident, au nord et au midi ; en toi et en ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre. Voici que je suis avec toi ; je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai sur cette terre ; car je ne t'abandonnerai pas avant d'avoir accompli ce que je t'ai promis. » Jacob sortit de son sommeil et s'écria : « Vraiment, le Seigneur est dans ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. » Saisi de crainte, il disait : « Que ce lieu est redoutable ! Il est réellement la maison de Dieu, la porte du ciel ! » Jacob se leva de bon matin, il prit la pierre qu'il avait mise sous sa tête, il la dressa pour en faire une stèle, et il la consacra en versant de l'huile sur le sommet. Et à ce lieu, qui s'appelait alors Louz, il donna le nom de Béthel (c'est-à-dire : Maison de Dieu). Alors Jacob prononça ce voeu : « Si Dieu est avec moi, s'il me protège sur le chemin où je marche, s'il me donne du pain pour manger et des vêtements pour me couvrir, et si je reviens sain et sauf à la maison de mon père, le Seigneur sera mon Dieu. Cette pierre dont j'ai fait une stèle sera la maison de Dieu. »
Genèse  28, 10-22
Textes liturgiques © AELF

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