dimanche 25 octobre 2015

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion
























Du livre des Psaumes
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.

Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Ps 125


dimanche 11 octobre 2015

J'ai prèféré la Sagesse


























Du livre de la Sagesse
J’ai prié,
et le discernement m’a été donné.
J’ai supplié,
et l’esprit de la Sagesse est venu en moi.
    Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ;
à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ;
    je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ;
tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable,
et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue.
    Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ;
je l’ai choisie de préférence à la lumière,
parce que sa clarté ne s’éteint pas.
    Tous les biens me sont venus avec elle
et, par ses mains, une richesse incalculable.
Sg 7, 7-11



jeudi 17 septembre 2015

Je sais que je ne serai pas confondu







































Du livre du prophète Isaïe
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
    J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
    Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
    Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
    Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
Is 50, 5-9a



mardi 25 août 2015

Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée























Au maître-chantre. Psaume de David. 

Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais.
Tu me devances et me poursuis, tu m'enserres, tu as mis la main sur moi.
Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre !
Où donc aller, loin de ton souffle ? où m'enfuir, loin de ta face ?
Je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts : te voici.
Je prends les ailes de l'aurore et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit.
J'avais dit : « Les ténèbres m'écrasent ! » mais la nuit devient lumière autour de moi.
Même la ténèbre pour toi n'est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière !
C'est toi qui as créé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige, l'être étonnant que je suis : étonnantes sont tes oeuvres toute mon âme le sait.
Mes os n'étaient pas cachés pour toi quand j'étais façonné dans le secret, modelé aux entrailles de la terre.
J'étais encore inachevé, tu me voyais ; sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits, recensés avant qu'un seul ne soit !
Que tes pensées sont pour moi difficiles, Dieu, que leur somme est imposante !
Je les compte : plus nombreuses que le sable ! Je m'éveille : je suis encore avec toi.
[Dieu, si tu exterminais l'impie ! Hommes de sang, éloignez-vous de moi !
Tes adversaires profanent ton nom : ils le prononcent pour détruire.
Comment ne pas haïr tes ennemis, Seigneur, ne pas avoir en dégoût tes assaillants ?
Je les hais d'une haine parfaite, je les tiens pour mes propres ennemis.]
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée;  éprouve-moi, tu connaîtras mon coeur.
Vois si je prends le chemin des idoles, et conduis-moi sur le chemin d'éternité.
Psaume 138


jeudi 16 juillet 2015

“Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.”

















Du livre de l’Exode
En ces jours-là,
Moïse avait entendu la voix du Seigneur
depuis le buisson.
    Il répondit à Dieu :
« J’irai donc trouver les fils d’Israël, et je leur dirai :
“Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.”
Ils vont me demander quel est son nom ;
que leur répondrai-je ? »
    Dieu dit à Moïse :
« Je suis qui je suis.
Tu parleras ainsi aux fils d’Israël :
“Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS.” »
    Dieu dit encore à Moïse :
« Tu parleras ainsi aux fils d’Israël :
“Celui qui m’a envoyé vers vous,
c’est LE SEIGNEUR,
le Dieu de vos pères,
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.”
C’est là mon nom pour toujours,
c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en d’âge.
    Va, rassemble les anciens d’Israël. Tu leur diras :
“Le Seigneur, le Dieu de vos pères,
le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
m’est apparu.
Il m’a dit :
Je vous ai visités et ainsi j’ai vu
comment on vous traite en Égypte.
    J’ai dit : Je vous ferai monter
de la misère qui vous accable en Égypte
vers le pays du Cananéen, du Hittite,
de l’Amorite, du Perizzite, du Hivvite et du Jébuséen,
le pays ruisselant de lait et de miel.”
    Ils écouteront ta voix ;
alors tu iras, avec les anciens d’Israël,
auprès du roi d’Égypte, et vous lui direz :
“Le Seigneur, le Dieu des Hébreux,
est venu nous trouver.
Et maintenant, laisse-nous aller
dans le désert, à trois jours de marche,
pour y offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu.”
    Or, je sais, moi, que le roi d’Égypte ne vous laissera pas partir
s’il n’y est pas forcé.
    Aussi j’étendrai la main,
je frapperai l’Égypte par toutes sortes de prodiges
que j’accomplirai au milieu d’elle.
Après cela, il vous permettra de partir. » 
Ex 3, 13-20


mardi 7 juillet 2015

« Ton nom sera Israël parce que tu as lutté avec Dieu, et tu l’as emporté »







































Du livre de la Genèse
Cette nuit-là, Jacob se leva,
il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants,
et passa le gué du Yabboq.
    Il leur fit passer le torrent
et fit aussi passer ce qui lui appartenait.
    Jacob resta seul.
Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore.
    L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui,
le frappa au creux de la hanche,
et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat.
    L’homme dit :
« Lâche-moi, car l’aurore s’est levée. »
Jacob répondit :
« Je ne te lâcherai que si tu me bénis. »
    L’homme demanda :
« Quel est ton nom ? »
Il répondit :
« Jacob. »
    Il reprit :
« Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël
(c’est-à-dire : Dieu lutte),
parce que tu as lutté avec Dieu
et avec des hommes,
et tu l’as emporté. »
    Jacob demanda :
« Fais-moi connaître ton nom, je t’en prie. »
Mais il répondit :
« Pourquoi me demandes-tu mon nom ? »
Et là il le bénit.
    Jacob appela ce lieu Penouël
(c’est-à-dire : Face de Dieu),
car, disait-il,
« j’ai vu Dieu face à face,
et j’ai eu la vie sauve. »
    Au lever du soleil, il passa le torrent à Penouël.
Il resta boiteux de la hanche.
Gn 32, 23-32



mardi 23 juin 2015

« Quitte ton pays, va vers le pays que je te montrerai et tu deviendras une bénédiction. »






















Du livre de la Genèse
En ces jours-là,
le Seigneur dit à Abram qui vivait alors en Chaldée :
« Quitte ton pays,
ta parenté et la maison de ton père,
et va vers le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation,
je te bénirai,
je rendrai grand ton nom,
et tu deviendras une bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront ;
celui qui te maudira, je le réprouverai.
En toi seront bénies
toutes les familles de la terre. »
Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit,
et Loth s’en alla avec lui.
Abram avait 75 ans lorsqu’il sortit de Harane.
Il prit sa femme Saraï, son neveu Loth,
tous les biens qu’ils avaient acquis,
et les personnes dont ils s’étaient entourés à Harane ;
ils se mirent en route pour Canaan
et ils arrivèrent dans ce pays.
Abram traversa le pays jusqu’au lieu nommé Sichem,
au Chêne de Moré.
Les Cananéens étaient alors dans le pays.
Le Seigneur apparut à Abram et dit :
« À ta descendance je donnerai ce pays. »
Et là, Abram bâtit un autel
au Seigneur qui lui était apparu.
De là, il se rendit dans la montagne, à l’est de Béthel,
et il planta sa tente, ayant Béthel à l’ouest, et Aï à l’est.
Là, il bâtit un autel au Seigneur
et il invoqua le nom du Seigneur.
Puis, de campement en campement,
Abram s’en alla vers le Néguev. 
Gn 12, 1-9



vendredi 12 juin 2015

Sacré-Cœur de Jésus



























Du livre du prophète Osée
Ainsi parle le Seigneur :
Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance,
et, pour le faire sortir d’Égypte, j’ai appelé mon fils.
C’est moi qui lui apprenais à marcher,
en le soutenant de mes bras,
et il n’a pas compris que je venais à son secours.
Je le guidais avec humanité,
par des liens d’amour ;
je le traitais comme un nourrisson
qu’on soulève tout contre sa joue ;
je me penchais vers lui pour le faire manger.
Mais ils ont refusé de revenir à moi :
vais-je les livrer au châtiment ?

Non ! Mon cœur se retourne contre moi ;
en même temps, mes entrailles frémissent.
Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère,
je ne détruirai plus Israël,
car moi, je suis Dieu, et non pas homme :
au milieu de vous je suis le Dieu saint,
et je ne viens pas pour exterminer. 
Os 11, 1.3-4.8c-9



jeudi 28 mai 2015

« La gloire du Seigneur rayonne dans toute son œuvre »























Du livre de Ben Sirach le Sage
Je vais rappeler les œuvres du Seigneur.
Ce que j’ai vu, je vais le raconter :
c’est par sa parole que le Seigneur a réalisé ses œuvres,
tel fut son décret par sa bénédiction.
Comme le soleil, dans son éclat, regarde chaque chose,
ainsi la gloire du Seigneur rayonne dans toute son œuvre.
Il est impossible aux anges, les saints du Seigneur,
de décrire toutes les merveilles
que le Seigneur souverain de l’univers fit inébranlables
pour que l’univers soit affermi dans sa gloire.
Le Seigneur a scruté les abîmes et les cœurs,
il a discerné leurs subtilités.
Car le Très-Haut possède toute connaissance,
il a observé les signes des temps,
faisant connaître le passé et l’avenir,
et dévoilant les traces des choses cachées.
Aucune pensée ne lui a échappé,
pas une parole ne lui a été cachée.
Il a organisé les chefs-d’œuvre de sa sagesse,
lui qui existe depuis toujours et pour toujours ;
rien n’y fut ajouté ni retranché :
il n’a eu besoin d’aucun conseiller.
Comme toutes ses œuvres sont attirantes,
jusqu’à la plus petite étincelle qu’on peut apercevoir !
Tout cela vit et demeure à jamais,
remplit son office et lui obéit.
Tout va par deux, l’un correspond à l’autre,
il n’a rien fait de défectueux,
il a confirmé l’excellence d’une chose par l’autre ;
qui se rassasierait de contempler sa gloire ? 
Si 42, 15-25



samedi 2 mai 2015

Qui m'a vu a vu le Père



Évangile selon saint Jean
Que votre cœur ne se trouble pas ! vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures, sinon, je vous l'aurais dit ; je vais vous préparer une place.
Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez.
Et du lieu où je vais, vous savez le chemin."
Thomas lui dit :"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin ?"
Jésus lui dit :"Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Si vous me connaissez vous connaîtrez aussi mon Père ; dès à présent vous le connaissez et vous l'avez vu."
Philippe lui dit :"Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit."
Jésus lui dit :"Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ? Qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire :"Montre-nous le Père !"?
Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même : mais le Père demeurant en moi fait ses œuvres.
Croyez-m'en ! je suis dans le Père et le Père est en moi. Croyez du moins à cause des œuvres mêmes.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais ; et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers le Père.
Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements ;
et je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu'il soit avec vous à jamais,
l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas ni ne le reconnaît. Vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure auprès de vous et qu'il est en vous.
Je ne vous laisserai pas orphelins. Je viendrai vers vous.
Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus. Mais vous, vous verrez que je vis et vous aussi, vous vivrez.
Ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père et vous en moi et moi en vous.
Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime ; or celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; et je l'aimerai et je me manifesterai à lui."
Judas - pas l'Iscariote - lui dit :"Seigneur, et qu'est-il advenu, que tu doives te manifester à nous et non pas au monde ?"
Jésus lui répondit :"Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera et vous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui.
Celui qui ne m'aime pas ne garde pas mes paroles ; et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.
Je vous ai dit cela tandis que je demeurais près de vous.
Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
Je vous laisse la paix ; c'est ma paix que je vous donne ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble ni ne s'effraie.
Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais et je reviendrai vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, parce que le Père est plus grand que moi.
Je vous le dis maintenant avant que cela n'arrive, pour qu'au moment où cela arrivera, vous croyiez.
Je ne m'entretiendrai plus beaucoup avec vous, car il vient, le Prince de ce monde ; sur moi il n'a aucun pouvoir,

mais il faut que le monde reconnaisse que j'aime le Père et que je fais comme le Père m'a commandé. Levez-vous ! Partons d'ici !
Jean 14, 1-31 



dimanche 26 avril 2015

Moi, je suis le bon pasteur
























Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans l'enclos des brebis, mais en fait l'escalade par une autre voie, celui-là est un voleur et un brigand ; celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis.
Le portier lui ouvre et les brebis écoutent sa voix, et ses brebis à lui, il les appelle une à une et il les mène dehors.
Quand il a fait sortir toutes celles qui sont à lui, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
Elles ne suivront pas un étranger ; elles le fuiront au contraire, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. "
Jésus leur tint ce discours mystérieux, mais eux ne comprirent pas ce dont il leur parlait.
Alors Jésus dit à nouveau : " En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire périr. Moi, je suis venu pour qu'on ait la vie et qu'on l'ait surabondante.
Je suis le bon pasteur ; le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis.
Le mercenaire, qui n'est pas le pasteur et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit-il venir le loup, il laisse les brebis et s'enfuit, et le loup s'en empare et les disperse.
C'est qu'il est mercenaire et ne se soucie pas des brebis.
Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ;
c'est pour cela que le Père m'aime, parce que je donne ma vie, pour la reprendre.
Personne ne me l'enlève ; mais je la donne de moi-même. J'ai pouvoir de la donner et j'ai pouvoir de la reprendre ; tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père. "
Jean 10, 1-18


vendredi 24 avril 2015

« Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? »







































Du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière
contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes
qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas,
soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait :
« Saul, Saul,
pourquoi me persécuter ? »
Il demanda :
« Qui es-tu, Seigneur ? »
La voix répondit :
« Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville :
on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés,
muets de stupeur :
ils entendaient la voix,
mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre
et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main
pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue
et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit :
« Ananie ! »
Il répondit :
« Me voici, Seigneur. »
Le Seigneur reprit :
« Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie,
entrait et lui imposait les mains
pour lui rendre la vue. »
Ananie répondit :
« Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
Mais le Seigneur lui dit :
« Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom
auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai
tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
Ananie partit donc
et entra dans la maison.
Il imposa les mains à Saul, en disant :
« Saul, mon frère,
celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu
sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue,
et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples
et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues,
affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu. 
Ac 9, 1-20



mercredi 22 avril 2015

Vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.




De l'Évangile selon saint Jean
30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »  
Jn 6, 35-40



lundi 20 avril 2015

Saint Étienne, premier martyr


























Du livre des Actes des Apôtres
Chapitre 6
08 Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants.
09 Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis, ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins, et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie. Ils se mirent à discuter avec Étienne,
10 mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler.
11 Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu’ils disent : « Nous l’avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. »
12 Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes, et, s’étant saisis d’Étienne à l’improviste, ils l’amenèrent devant le Conseil suprême.
13 Ils produisirent de faux témoins, qui disaient : « Cet individu ne cesse de proférer des paroles contre le Lieu saint et contre la Loi.
14 Nous l’avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises. »
15 Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême avaient les yeux fixés sur Étienne, et ils virent que son visage était comme celui d’un ange. 
Chapitre 7
01 Le grand prêtre demanda : « Cela est-il exact ? »
02 Étienne dit alors : « Frères et pères, écoutez ! Le Dieu de gloire est apparu à notre père Abraham, quand il était en Mésopotamie avant de venir habiter Harrane,
03 et il lui a dit : Sors de ton pays et de ta parenté, et va dans le pays que je te montrerai.
04 Alors, étant sorti du pays des Chaldéens, il vint habiter Harrane ; après la mort de son père, Dieu le fit émigrer de là-bas vers le pays où vous-mêmes habitez maintenant.
05 Et là, il ne lui donna rien en héritage, pas même de quoi poser le pied. Mais il promit de lui donner ce pays en possession ainsi qu’à sa descendance après lui, alors qu’il n’avait pas encore d’enfant.
06 Dieu lui déclara que ses descendants seraient des immigrés en terre étrangère, que l’on en ferait des esclaves et qu’on les maltraiterait pendant quatre cents ans.
07 “Mais, dit Dieu, la nation dont ils seront esclaves, moi, je la jugerai, et après cela ils sortiront et ils me rendront un culte en ce lieu.”
08 Et Dieu lui donna l’alliance de la circoncision. Ainsi, Abraham engendra Isaac et le circoncit le huitième jour. Isaac fit de même pour Jacob, et Jacob pour les douze patriarches.
09 Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être conduit en Égypte. Mais Dieu était avec lui,
10 et il le tira de toutes ses épreuves. Il lui donna grâce et sagesse devant Pharaon, roi d’Égypte, et celui-ci le mit à la tête de l’Égypte et de toute la maison royale.
11 Puis une famine arriva sur toute l’Égypte et Canaan, ainsi qu’une grande détresse, et nos pères ne trouvaient plus de nourriture.
12 Quand Jacob apprit qu’il y avait du blé en Égypte, il y envoya nos pères une première fois.
13 À la deuxième fois, Joseph se fit reconnaître par ses frères, et ainsi, son origine fut dévoilée à Pharaon.
14 Joseph envoya chercher son père Jacob et toute sa parenté, à savoir soixante-quinze personnes.
15 Jacob, alors, descendit en Égypte ; il y mourut, ainsi que nos pères.
16 Ils furent transportés à Sichem et déposés dans le tombeau qu’Abraham avait acheté à prix d’argent aux fils de Hemmor, à Sichem.
17 Comme approchait le temps où devait s’accomplir la promesse par laquelle Dieu s’était engagé envers Abraham, le peuple devint fécond et se multiplia en Égypte,
18 jusqu’à ce qu’un autre roi qui n’avait pas connu Joseph arrive au pouvoir en Égypte.
19 Ayant pris des dispositions perverses contre notre peuple, il maltraita nos pères, au point de leur faire abandonner leurs nouveaux-nés pour qu’ils ne puissent pas vivre.
20 C’est à ce moment que Moïse vint au monde ; il était beau sous le regard de Dieu. Il fut élevé pendant trois mois dans la maison de son père,
21 puis abandonné. La fille de Pharaon le recueillit et l’éleva comme son propre fils.
22 Moïse fut éduqué dans toute la sagesse des Égyptiens ; il était puissant par ses paroles et par ses actes.
23 Comme il avait atteint l’âge de quarante ans, la pensée lui vint d’aller visiter ses frères, les fils d’Israël.
24 Voyant que l’un d’entre eux était maltraité, il prit sa défense et frappa l’Égyptien pour venger celui qui était agressé.
25 Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur donnait, par lui, le salut ; mais eux ne comprirent pas.
26 Le lendemain, il se fit voir à eux pendant qu’ils se battaient, et il essayait de rétablir la paix entre eux en leur disant : « Vous êtes frères : pourquoi vous faire du mal les uns aux autres ? »
27 Mais celui qui maltraitait son compagnon repoussa Moïse en disant : Qui t’a établi chef et juge sur nous ?
28 Veux-tu me tuer comme tu as tué hier l’Égyptien ?
29 À ces mots, Moïse s’enfuit, et il séjourna en immigré dans le pays de Madiane, où il engendra deux fils.
30 Quarante années s’écoulèrent ; un ange lui apparut au désert du mont Sinaï dans la flamme d’un buisson en feu.
31 Ayant vu, Moïse s’étonna de la vision, et lorsqu’il s’approcha pour regarder, la voix du Seigneur se fit entendre :
32 Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Moïse se mit à trembler, et il n’osait plus regarder.
33 Le Seigneur lui dit : Retire les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte.
34 J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte ; j’ai entendu leurs gémissements et je suis descendu pour les délivrer. Et maintenant, va ! Je t’envoie en Égypte.
35 Ce Moïse que l’on avait rejeté en disant : Qui t’a établi chef et juge ?, Dieu l’a envoyé comme chef et libérateur, avec l’aide de l’ange qui lui était apparu dans le buisson.
36 C’est lui qui les a fait sortir en faisant des prodiges et des signes au pays d’Égypte, à la mer Rouge, et au désert pendant quarante ans.
37 C’est ce Moïse qui a dit aux fils d’Israël : Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi.
38 C’est lui qui était présent lors de l’assemblée au désert, avec l’ange qui lui parlait sur le mont Sinaï et avec nos pères : il reçut des paroles vivantes pour nous les donner,
39 mais nos pères n’ont pas voulu lui obéir bien plus, ils le repoussèrent. De cœur ils retournaient en Égypte,
40 quand ils dirent à Aaron : Fabrique-nous des dieux qui marcheront devant nous. Car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé.
41 Et en ces jours-là, ils fabriquèrent un veau et offrirent un sacrifice à cette idole : ils se réjouissaient de l’œuvre de leurs mains !
42 Alors Dieu se détourna et les laissa rendre un culte à l’armée du ciel, comme il est écrit dans le livre des prophètes : Des victimes et des sacrifices, m’en avez-vous présentés pendant quarante ans au désert, maison d’Israël ?
43 Mais vous avez porté la tente de Molok et l’étoile de votre dieu Réphane, ces images que vous avez fabriquées pour vous prosterner devant elles. Je vous déporterai au-delà de Babylone !
44 Nos pères, dans le désert, avaient la tente Elle avait été faite d’après les ordres de Celui qui parlait à Moïse et qui lui en avait montré le modèle.
45 Après avoir reçu cette tente, nos pères, avec Josué, la firent entrer dans le pays que les nations possédaient avant que Dieu les chasse loin du visage de nos pères. Cela dura jusqu’au temps de David.
46 Celui-ci trouva grâce devant Dieu et il pria afin de trouver une demeure au Dieu de Jacob.
47 Mais ce fut Salomon qui lui construisit une maison.
48 Pourtant, le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, comme le dit le prophète :
49 Le ciel est mon trône, et la terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, quel sera le lieu de mon repos ?
50 N’est-ce pas ma main qui a fait tout cela ?
51 Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !
52 Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner.
53 Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. »
54 Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne.
55 Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu.
56 Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »
57 Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
58 l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
59 Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »
60 Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort. 
Actes 6,8 - 7,60



dimanche 29 mars 2015

« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur »






















Évangile selon saint Marc
Lorsqu’ils approchent de Jérusalem,
vers Bethphagé et Béthanie,
près du mont des Oliviers,
Jésus envoie deux de ses disciples
              et leur dit :
« Allez au village qui est en face de vous.
Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
                   Si l’on vous dit :
‘Que faites-vous là ?’,
répondez :
‘Le Seigneur en a besoin,
mais il vous le renverra aussitôt.’ »
          Ils partirent,
trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte,
dehors, dans la rue,
et ils le détachèrent.
Des gens qui se trouvaient là leur demandaient :
« Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
          Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit,
et on les laissa faire.
          Ils amenèrent le petit âne à Jésus,
le couvrirent de leurs manteaux,
et Jésus s’assit dessus.
          Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin,
d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
          Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :
« Hosanna !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
                   Béni soit le Règne qui vient,
celui de David, notre père.
Hosanna au plus haut des cieux ! »
Marc 11, 1-10



lundi 16 mars 2015

Je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle






















Du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur :
Oui, voici : je vais créer
un ciel nouveau et une terre nouvelle,
on ne se souviendra plus du passé,
il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin
pour ce que je crée.
Car je vais recréer Jérusalem,
pour qu’elle soit exultation,
et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem,
je trouverai ma joie dans mon peuple.
On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours,
ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse ;
le plus jeune mourra centenaire,
ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera ;
on plantera des vignes, on mangera leurs fruits. 
Is 65, 17-21



samedi 14 mars 2015

« Je veux la fidélité, non le sacrifice »


Du livre du prophète Osée
Venez, retournons vers le Seigneur !
il a blessé, mais il nous guérira ;
il a frappé, mais il nous soignera.
Après deux jours, il nous rendra la vie ;
il nous relèvera le troisième jour :
alors, nous vivrons devant sa face.

Efforçons-nous de connaître le Seigneur :
son lever est aussi sûr que l’aurore ;
il nous viendra comme la pluie,
l’ondée qui arrose la terre.
– Que ferai-je de toi, Éphraïm ?
Que ferai-je de toi, Juda ?
Votre fidélité, une brume du matin,
une rosée d’aurore qui s’en va.
Voilà pourquoi j’ai frappé par mes prophètes,
donné la mort par les paroles de ma bouche :
mon jugement jaillit comme la lumière.
Je veux la fidélité, non le sacrifice,
la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. 
Os 6, 1-6



lundi 9 mars 2015

Moïse et les Tables de la Loi







































Du livre de l’Exode
En ces jours-là, sur le Sinaï,
Dieu prononça toutes les paroles que voici :
« Je suis le Seigneur ton Dieu,
qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte,
de la maison d’esclavage.
Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.
Tu ne feras aucune idole,
aucune image de ce qui est là-haut
dans les cieux,
ou en bas sur la terre,
ou dans les eaux par-dessous la terre.
Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux,
pour leur rendre un culte.
Car moi, le Seigneur ton Dieu,
je suis un Dieu jaloux :
chez ceux qui me haïssent,
je punis la faute des pères sur les fils,
jusqu’à la troisième et la quatrième génération ;
mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements,
je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.
Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu,
car le Seigneur ne laissera pas impuni
celui qui invoque en vain son nom.

Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
Pendant six jours tu travailleras
et tu feras tout ton ouvrage ;
mais le septième jour est le jour du repos,
sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu :
tu ne feras aucun ouvrage,
ni toi, ni ton fils, ni ta fille,
ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes,
ni l’immigré qui est dans ta ville.
Car en six jours le Seigneur a fait le ciel,
la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent,
mais il s’est reposé le septième jour.
C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat
et l’a sanctifié.

Honore ton père et ta mère,
afin d’avoir longue vie
sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ;
tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain,
ni son serviteur, ni sa servante,
ni son bœuf, ni son âne :
rien de ce qui lui appartient. »
Ex 20, 1-17



jeudi 5 mars 2015

Venez, et discutons – dit le Seigneur
























Du livre du prophète Isaïe
Écoutez la parole du Seigneur,
vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome !
Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu,
vous, peuple de Gomorrhe !
Lavez-vous, purifiez-vous,
ôtez de ma vue vos actions mauvaises,
cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien :
recherchez le droit,
mettez au pas l’oppresseur,
rendez justice à l’orphelin,
défendez la cause de la veuve.

Venez, et discutons – dit le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l’écarlate,
ils deviendront aussi blancs que neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon,
ils deviendront comme de la laine.
Si vous consentez à m’obéir,
les bonnes choses du pays, vous les mangerez ;
mais si vous refusez, si vous vous obstinez,
c’est l’épée qui vous mangera.
– Oui, la bouche du Seigneur a parlé. 
Is 1, 10.16-20