jeudi 8 décembre 2016

« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi »


Évangile selon saint Luc
En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »

Alors l’ange la quitta. 
Lc 1, 26-38

Angélus de la fête de l'Immaculée Conception du 8 décembre 2016


vendredi 12 août 2016

“Je veux que tu vives !”




















Du livre du prophète Ézékiel
La parole du Seigneur me fut adressée :
    « Fils d’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations.
    Tu diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu à Jérusalem :
Par tes origines et ta naissance,
tu es du pays de Canaan.
Ton père était un Amorite,
et ta mère, une Hittite.
    À ta naissance, le jour où tu es née,
on ne t’a pas coupé le cordon,
on ne t’a pas plongée dans l’eau pour te nettoyer,
on ne t’a pas frottée de sel, ni enveloppée de langes.
    Aucun regard de pitié pour toi,
personne pour te donner le moindre de ces soins, par compassion.
On t’a jetée en plein champ, avec dégoût,
le jour de ta naissance.

    Je suis passé près de toi,
et je t’ai vue te débattre dans ton sang.
Quand tu étais dans ton sang, je t’ai dit :
“Je veux que tu vives !”
     Je t’ai fait croître comme l’herbe des champs.
Tu as poussé, tu as grandi,
tu es devenue femme,
ta poitrine s’est formée,
ta chevelure s’est développée.
Mais tu étais complètement nue.
    Je suis passé près de toi,
et je t’ai vue : tu avais atteint l’âge des amours.
J’étendis sur toi le pan de mon manteau
et je couvris ta nudité.
Je me suis engagé envers toi par serment,
je suis entré en alliance avec toi
– oracle du Seigneur Dieu –
et tu as été à moi.
    Je t’ai plongée dans l’eau,
je t’ai nettoyée de ton sang,
je t’ai parfumée avec de l’huile.
    Je t’ai revêtue d’habits chamarrés,
je t’ai chaussée de souliers en cuir fin,
je t’ai donné une ceinture de lin précieux,
je t’ai couverte de soie.
    Je t’ai parée de joyaux :
des bracelets à tes poignets,
un collier à ton cou,
    un anneau à ton nez,
des boucles à tes oreilles,
et sur ta tête un diadème magnifique.
    Tu étais parée d’or et d’argent,
vêtue de lin précieux, de soie et d’étoffes chamarrées.
La fleur de farine, le miel et l’huile
étaient ta nourriture.
Tu devins de plus en plus belle
et digne de la royauté.
    Ta renommée se répandit parmi les nations,
à cause de ta beauté,
car elle était parfaite,
grâce à ma splendeur dont je t’avais revêtue
– oracle du Seigneur Dieu.

    Mais tu t’es fiée à ta beauté,
tu t’es prostituée en usant de ta renommée,
tu as prodigué tes faveurs à tout passant :
tu as été à n’importe qui.
    Cependant, moi, je me ressouviendrai de mon alliance,
celle que j’ai conclue avec toi au temps de ta jeunesse,
et j’établirai pour toi une alliance éternelle.
    Ainsi tu te souviendras, tu seras couverte de honte.
Dans ton déshonneur, tu n’oseras pas ouvrir la bouche
quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait
– oracle du Seigneur Dieu. » 
Ez 16, 1-15.60.63

jeudi 28 juillet 2016

Le potier
















Du livre du prophète Jérémie
Parole du Seigneur adressée à Jérémie :
    « Lève-toi, descends à la maison du potier ;
là, je te ferai entendre mes paroles. »
    Je descendis donc à la maison du potier.
Il était en train de travailler sur son tour.
    Le vase qu’il façonnait de sa main avec l’argile
fut manqué.
Alors il recommença, et il fit un autre vase,
selon ce qu’il est bon de faire, aux yeux d’un potier.
    Alors la parole du Seigneur me fut adressée :
    « Maison d’Israël, est-ce que je ne pourrais pas
vous traiter comme fait ce potier ?
– oracle du Seigneur.
Oui, comme l’argile est dans la main du potier,
ainsi êtes-vous dans ma main, maison d’Israël ! »
Jr 18, 1-6

dimanche 10 juillet 2016

Reviens au Seigneur ton Dieu




Du livre du Deutéronome
Moïse disait au peuple :
    « Écoute la voix du Seigneur ton Dieu,
en observant ses commandements et ses décrets
inscrits dans ce livre de la Loi,
et reviens au Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur et de toute ton âme.
    Car cette loi que je te prescris aujourd’hui
n’est pas au-dessus de tes forces
ni hors de ton atteinte.
    Elle n’est pas dans les cieux, pour que tu dises :
‘Qui montera aux cieux
nous la chercher ?
Qui nous la fera entendre,
afin que nous la mettions en pratique ?’
    Elle n’est pas au-delà des mers, pour que tu dises :
‘Qui se rendra au-delà des mers
nous la chercher ?
Qui nous la fera entendre,
afin que nous la mettions en pratique ?’
    Elle est tout près de toi, cette Parole,
elle est dans ta bouche et dans ton cœur,
afin que tu la mettes en pratique. » 
Dt 30, 10-14



jeudi 2 juin 2016

Je veillerai sur mes brebis




Du prophète Ézékiel

Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis,
et je veillerai sur elles.
    Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau
quand elles sont dispersées,
ainsi je veillerai sur mes brebis,
et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées
un jour de nuages et de sombres nuées.
    Je les ferai sortir d’entre les peuples,
je les rassemblerai des différents pays
et je les ramènerai sur leur terre ;
je les ferai paître sur les montagnes d’Israël,
dans les vallées, dans les endroits les meilleurs.
    Je les ferai paître dans un bon pâturage,
et leurs prairies seront sur les hauteurs d’Israël.
Là, mes brebis se reposeront dans de belles prairies,
elles brouteront dans de gras pâturages, sur les monts d’Israël.
    C’est moi qui ferai paître mon troupeau,
et c’est moi qui le ferai reposer,
– oracle du Seigneur Dieu.
    La brebis perdue, je la chercherai ;
l’égarée, je la ramènerai.
Celle qui est blessée, je la panserai.
Celle qui est malade, je lui rendrai des forces.
Celle qui est grasse et vigoureuse,
je la garderai, je la ferai paître selon le droit. 
Ez 34, 11-16



mardi 31 mai 2016

Le Seigneur ton Dieu est en toi




Du prophète Sophonie
    Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie,
fille de Jérusalem !
    Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi,
il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.
Tu n’as plus à craindre le malheur.
    Ce jour-là, on dira à Jérusalem :
« Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
    Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira,
    comme aux jours de fête. » ?
J’ai écarté de toi le malheur,
pour que tu ne subisses plus l’humiliation. 
So 3, 14-18