mardi 29 mai 2012

La Pentecôte du Seigneur


Lecture du livre de Joël
Parole du Seigneur :
Je répandrai mon esprit sur toute créature,vos fils et vos filles deviendront prophètes, vos anciens seront instruits par des songes, et vos jeunes gens par des visions.
  Même sur les serviteurs et sur les servantes je répandrai mon esprit en ces jours-là. Je ferai des prodiges au ciel et sur la terre : du sang, du feu, des colonnes de fumée. Le soleil se changera en ténèbres, et la lune sera couleur de sang, avant que vienne le Jour du Seigneur, grand et redoutable.
Alors, tous ceux qui invoqueront le Nom du Seigneur seront sauvés.
Joël 3, 1-5



Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
Frères,
nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d'un enfantement qui dure encore.
 Et elle n'est pas seule. Nous aussi, nous crions en nous-mêmes notre souffrance ; nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance ; voir ce qu'on espère, ce n'est plus espérer : ce que l'on voit, comment peut-on l'espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance.  Bien plus, l'Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L'Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables. Et Dieu, qui voit le fond des cœurs, connaît les intentions de l'Esprit : il sait qu'en intervenant pour les fidèles, l'Esprit veut ce que Dieu veut.
Romains 8, 22-27

Lecture du livre des Actes des Apôtres
Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit.

Or, il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs fervents, issus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d'eux les entendait parler sa propre langue. Déconcertés, émerveillés, ils disaient : « Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la mer Noire, de la province d'Asie, de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Égypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu. »
Actes 2, 1-11 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
C'était le jour solennel où se terminait la fête des Tentes. Jésus, debout dans le temple de Jérusalem, s'écria : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive,  celui qui croit en moi ! Comme dit l'Écriture : Des fleuves d'eau vive jailliront de son cœur. »
En disant cela, il parlait de l'Esprit Saint, l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Jésus. En effet, l'Esprit Saint n'avait pas encore été donné, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié par le Père.
Jean 7, 37-39
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris  
 
 


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vendredi 25 mai 2012

La grande prière de Jésus



























À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi :
« Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage, pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j'étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné. J'ai veillé sur eux, et aucun ne s'est perdu, sauf celui qui s'en va à sa perte de sorte que l'Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, en ce monde, pour qu'ils aient en eux ma joie, et qu'ils en soient comblés.
Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde.
Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Consacre-les par la vérité : ta parole est vérité.
De même que tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité. »
Jean 17, 11b-19
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris

Liturgie des heures:  http://aelf.org/office-messe

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lundi 21 mai 2012

Nous qui avons vu





























Mes bien-aimés,
puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l'a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection. Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit. Et nous qui avons vu, nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.

Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous. Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Première lettre de Jean 4, 11-16
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris



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jeudi 17 mai 2012

Ascension du Seigneur





































Mon cher Théophile, dans mon premier livre j'ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le commencement, jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel après avoir, dans l'Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu'il avait choisis. C'est à eux qu'il s'était montré vivant après sa Passion : il leur en avait donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur était apparu, et leur avait parlé du royaume de Dieu.

Au cours d'un repas qu'il prenait avec eux, il leur donna l'ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d'y attendre ce que le Père avait promis. Il leur disait : « C'est la promesse que vous avez entendue de ma bouche. Jean a baptisé avec de l'eau ; mais vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés d'ici quelques jours. » Réunis autour de lui, les Apôtres lui demandaient : « Seigneur, est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates que le Père a fixés dans sa liberté souveraine. Mais vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. »

Après ces paroles, ils le virent s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel. »
Actes des Apôtres 1, 1-11
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris

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mardi 15 mai 2012

Paul proclame le Christ à Athènes






























Les frères qui escortaient Paul l'accompagnèrent jusqu'à Athènes. Quand ils s'en retournèrent, Paul les chargea de dire à Silas et à Timothée de le rejoindre le plus tôt possible.
Invité à s'expliquer devant l'Aréopage, Paul, debout au milieu d'eux, fit ce discours :
« Citoyens d'Athènes, je constate que vous êtes, en toutes choses, des hommes particulièrement religieux. En effet, en parcourant la ville, et en observant vos monuments sacrés, j'y ai trouvé, en particulier, un autel portant cette inscription : 'Au dieu inconnu'. Or, ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que, moi, je viens vous annoncer.
Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qu'il contient, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas les temples construits par l'homme, et ne se fait pas servir par la main des hommes. Il n'a besoin de rien, lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le reste.
À partir d'un seul homme, il a fait tous les peuples pour qu'ils habitent sur toute la surface de la terre, fixant la durée de leur histoire et les limites de leur habitat ; il les a faits pour qu'ils cherchent Dieu et qu'ils essayent d'entrer en contact avec lui et de le trouver, lui qui, en vérité, n'est pas loin de chacun de nous.
En effet, c'est en lui qu'il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d'exister ; c'est bien ce que disent certains de vos poètes : Oui, nous sommes de sa race.
Si donc nous sommes de la race de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité ressemble à l'or, à l'argent ou à la pierre travaillés par l'art et l'imagination de l'homme.
Et voici que Dieu, sans tenir compte des temps où les hommes l'ont ignoré, leur annonce maintenant qu'ils ont tous, partout, à se convertir.
En effet, il a fixé le jour où il va juger l'univers avec justice, par un homme qu'il a désigné ; il en a donné la garantie à tous en ressuscitant cet homme d'entre les morts. »
Quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns riaient, et les autres déclarèrent : « Sur cette question nous t'écouterons une autre fois. »

C'est ainsi que Paul les quitta.
Cependant quelques hommes s'attachèrent à lui et devinrent croyants. Parmi eux, il y avait Denis, membre de l'Aréopage ; il y eut aussi une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux. Après cela, Paul partit d'Athènes pour se rendre à Corinthe.
Actes des Apôtres  17,15.22-34: 18,1
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris

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lundi 14 mai 2012

Saint Matthias







































En ces jours-là, les frères étaient réunis au nombre d'environ cent vingt. Pierre se leva au milieu de l'assemblée et dit :
« Frères, il fallait que l'Écriture s'accomplisse : par la bouche de David, l'Esprit Saint avait d'avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus, ce Judas qui pourtant était l'un de nous et avait reçu sa part de notre ministère.
Il est écrit au livre des Psaumes :
Que sa charge passe à un autre.
Voici ce qu'il faut faire : il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis son baptême par Jean jusqu'au jour où il nous a été enlevé. Il faut donc que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection. »
On en présenta deux : Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias.
Puis l'assemblée fit cette prière : « Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel des deux tu as choisi pour prendre place dans le ministère des Apôtres, que Judas a déserté en partant vers son destin. »
On tira au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut dès lors associé aux onze Apôtres.
Les actes des Apôtres 1, 15-17.20a.20c-26
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris

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jeudi 10 mai 2012

Tu as changé mon deuil en joie, alléluia.




























2Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé,
tu m'épargnes les rires de l'ennemi.

3Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ; *
4Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

5Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.

6Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté, toute la vie ; *
avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.

7Dans mon bonheur, je disais :
Rien, jamais, ne m'ébranlera !

8Dans ta bonté, Seigneur, tu m'avais fortifié
sur ma puissante montagne ; *
pourtant, tu m'as caché ta face
et je fus épouvanté.

9Et j'ai crié vers toi, Seigneur,
j'ai supplié mon Dieu :

10« A quoi te servirait mon sang
si je descendais dans la tombe ? *
La poussière peut-elle te rendre grâce
et proclamer ta fidélité ?

11Écoute, Seigneur, pitié pour moi !
Seigneur, viens à mon aide ! »

 
12Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

13Que mon coeur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi, *
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
Psaume 29



























Si le Christ est en vous, votre corps a beau être voué à la mort à cause du péché, l’Esprit est votre vie, parce que vous êtes devenus des justes. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Romains 8, 10-11
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris


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mercredi 9 mai 2012

Paix à ceux qui t'aiment !























Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,

C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur ;
c'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.


Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t'aiment !
Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! »
A cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! »
A cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien.
Psaume 121
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris


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jeudi 3 mai 2012

S. Philippe et S. Jacques, Apôtres


























Saint-Jacques-de-Compostelle

Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l'avez reçu, et vous y restez attachés,   vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants.

Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j'ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,   et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,   et il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;  ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois — la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts —   ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.   Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15, 1-8
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris 

Liturgie des heures:  http://aelf.org/office-messe

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mardi 1 mai 2012























La porte Saint-Étienne, anciennement, Porte des brebis, Jérusalem.

On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »
Jean 10, 22-30
Extrait de la Traduction Liturgique © AELF, Paris

Liturgie des heures:  http://aelf.org/office-messe

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